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Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/176

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nx qui est moins touchante que risible : ils s’en moquent ; peut-être bien qu’ils sont dans un coin à s’empâter, et moi je suis ici à siffler la lmotte. » Deux ou trois fois il appela, tantôt le caporal, tantôt le sergent, pour leur conter ses doléances ; il n’y eut pas jusqu’à l’oHicier de garde qu’il ne suppliàt de le laisser sortir. « Je reviendrai, s’il le faut, lui protestait-il’ ; que risquez-vous, puisque je ne suis emballé que pour la fr·£meP », "

Malheureusement Yofficier, qui nous rapporta le lendemain ces détails, était un de ces incrédules dont Yobstination est désespérante. Hotot n’était tourmenté que par son appétit ;· pour les gens qui croient aux remords, c’était bien une présomption d’innocence, mais pour les gens quine croient qu’aux jïcelles... La fatalité vou- · lut que monsieur’l’ofGcier fût de ce nombre ; et ~ puis, comme il lui était interdit de rien prendre ° sur, lui, quelque envie qu’il en aurait eue ; il tira une bonne Fois le verrou sur Hotot, qui, ne pouvant revenir de l’étour deh•ie des inspecteurs, faisait entendre à travers la porte ce mon ?olo·~· gue entrecoupé, où se peignaient des =alterna— tives tout-à-rfait grotesques de résignation et d’ir.i1pa-tience. ’,