Page:Vigny - Stello ou Les diables bleus, 1832.djvu/72

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De tous les vieux fatras qui traînent dans les livres :
Gens qui de leur savoir paraissent toujours ivres,
Riches, pour tout mérite, en babil importun,
Inhabiles à tout, vides de sens commun,
Et pleins d’un ridicule et d’une impertinence
A décrier partout l’esprit et la science.


Vous voyez qu’après tout la Cour n’est pas si bête, ajouta-t-il quand nous fûmes arrivés au bout de la chambre : vous voyez qu’ils sont plus sots que nous, vos chers Poètes, car ils nous donnent des verges pour les fouetter… »

Là-dessus le Roi m’ouvrit ; je passai en saluant. Il quitta mon bras, il rentra et s’enferma… J’entendis un grand éclat de rire de mademoiselle de Coulanges.

Je n’ai jamais bien su si cela pouvait s’appeler être mis à la porte.