Aller au contenu

Page:Villemin - Jacques Du Lorens, 1869.djvu/17

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

MARIUS LE DOREUR


 
Des vieux rimeurs c’est toi qui redores les tombes.
Tes mains, avec amour, en sculptent le portail ;
La Reine Marguerite y tient son éventail,
L’œil rieur et penché sur un nid de colombes.

Sous ton fer, Marius, comme au temps des Valois,
Dentelles et fils d’or croisent leurs arabesques.
Ainsi brodait le Djin les boucliers mauresques,
Ainsi l’Elfe estampait les étendards gaulois.

Le Doreur tient son art de la fée ou du gnome.
Des toisons du Maroc il ciselle la peau,