Page:Villey - Les Sources et l’évolution des Essais de Montaigne, tome 2.djvu/572

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— 572 — VI. Critique des procès de sorcellerie et l’idée du merveilleux. La sorcellerie à la fin du XVP siècle. Nombreux ouvrages sur la question. L’opinion de Jean Bodin et celle d’Ambroise Paré. L’originalité de Montaigne • . 344 VIL Critique de la torture et de la question. Silence des contem- porains. La critique de Montaigne et l’expérience. Les progrès de sa conviction 353 VIIL Distinction des domaines de la politique et de la morale, et la critique du Machiavélisme. Le Machiavélisme au temps de Montaigne. Originalité de sa critique. Son point de vue très positif 357 IX. Opinion sur les monstres et idée de la Nature. Les superstitions du temps au sujet des prodiges et des monstres. La littéra- ture des cas merveilleux. Opinion d’Ambroise Paré. Origi- nalité de la conception de Montaigne 362 X. Conclusion. Les Essais et la méthode expérimentale de Bacon. La critique des fantômes. Importance du fait. La critique des faits chez Montaigne : ses progrès et ses limites. L’inter- prétation des faits chez Montaigne en vue de la connais- sance, et ses limites. Le bon sens de Montaigne 367 CHAPITRE III La Morale de Montaigne Philosophie de la Nature I. Philosophie stoïcienne et philosophie de la nature. Montaigne se déclare nettement pour la philosophie de la nature. . . 375 IL La nature, perçue dans le Moi de Montaigne, se refuse à accepter les règles stoïciennes. Nécessité de connaître la nature, de faire reposer la morale sur une psychologie exacte. Le principe de « se connaître soi-même ». La connaissance du Moi condamne le stoïcisme. Chimériques prétentions des stoïciens etvanitédu Moi. Le De Constantia de Juste Lipse et l’essai Delà YaMté 381 III. La thérapeutique morale. La méthode stoïcienne de la prépa- ration pour parvenir à l’impassibilité ; la méthode de la diversion enseignée par la nature. Passage de la première à la seconde 387 IV. L’idée de la mort. La méditation perpétuelle des stoïciens et f l’insouciance que la nature enseigne au vulgaire. Transfor- -./ mation des idées de Montaigne entre 1572 et 1588. Suprême dignité que les stoïciens attachent à une belle mort et souci de mourir doucement que la nature inspire. Transformation