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Page:Villiers de L’Isle-Adam - Isis, 1862.djvu/33

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mon cher comte, dit en riant le prince, qui le comprenait. Marchons un peu de ce côté, ajouta-t-il ; voilà neuf heures et demie, et il me reste beaucoup à vous dire encore.

— Monseigneur, que vous êtes bon pour moi ! comme je vous aime !

— Allons, merci ! fit le prince. Je vous avoue, cher enfant, que je ne serais pas fâché de trouver un peu d’amitié sincère avant de mourir.

Et ils reprirent leur promenade sous les grands arbres.