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Page:Vivekananda - Râja-yoga, 1910.djvu/101

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aurons fait cela pendant un temps suffisamment long, nous devrons dire en état de dominer aussi les mouvements subtils.

Nous arrivons à présent aux exercices de Prânâyâma. Il faut être assis très droit, la moelle épinière, quoique à l’intérieur de la colonne vertébrale, n’y adhère pas. Si vous vous asseyez de travers, vous la déplacez ; et il importe qu’elle soit libre de tout contact. Chaque fois que vous essayez de méditer en étant assis, courbé et ramassé sur vous-même, vous vous faites du mal. Il vous faut maintenir la poitrine, le cou et la tête en une ligne parfaitement droite. Vous y arriverez en vous y exerçant et cela vous sera aussi facile que de respirer. Dominer ses nerfs est le second but à atteindre. La respiration rythmée s’impose ici, car nous avons vu que le centre nerveux qui régit les organes respiratoires a une espèce d’influence directrice sur tous les autres nerfs. Respirer comme nous le faisons d’habitude, n’est, à vrai dire, rien moins que respirer ; nous respirons très irrégulièrement.

Il y a, de plus, des différences naturelles entre la façon de respirer de l’homme et celle de la femme.

La première leçon nous enseigne à respirer rythmiquement, aspirer et expirer, ce qui harmo-