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Page:Vivien - Poèmes, 1909.djvu/114

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À L’HEURE DES MAINS JOINTES


Un rayon d’espérance illumine l’espace,
Car ces pieds nus ont sanctifié le chemin.
Voyez ! un grand lys blanc est tombe de sa main…
Les sanglots se sont tus brusquement. Elle passe.

De nous tous qui pleurions elle a fait ses élus.
Et, parmi nous, aucun ne pleure ni ne doute.
Elle ne reviendra plus jamais sur la route,
Mais je la vis passer et je ne souffre plus.