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Page:Weil - La Connaissance surnaturelle, 1950.djvu/310

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que nul ne fût triste à cause de lui (cf. Livre des Morts).

La plupart des moines égyptiens faisaient la moisson : et, payés en blé, distribuaient aux malheureux la plus grande partie.

Vitae Patrum, Migne, P. L., lxxiii, lxxiv.


Tout ce à quoi des êtres humains ont renoncé par amour de Dieu, que sans participation de ma part le hasard des événements m’en prive, et de telle sorte qu’à ce moment j’aie oublié l’avoir auparavant désiré.


Verba Seniorium, Pelagius et Johannus, iv, xlixv, xxxi, v, xiv, vii, xxviixxxii (lieu de la tentation). xxxvii (corps et âme).

Donne ton corps en gage au mur de la cellule, et que tes pensées aillent où elles veulent.


Le corps est un levier du salut. Mais comment ? Quel en est le bon usage ?

id. viii, xix, x. xxxivxliv.

xciii. — Cette vie monastique était un progrès, matériellement, pour ceux qui venaient des basses classes. Un berger dormait sur la terre nue, mangeait du pain sec, du poisson salé quand il pouvait, et buvait de l’eau ; se lavait dans la rivière,

x, cxi. — Il est mauvais d’aller au ciel par sa volonté.

xi, ivvixii, ii (difficulté de la prière) xv, xviii, viii, xiii, xiv.

Dans le malheur, on ne peut être secouru que par l’amour divin.

Un ermite qui n’avait pas vu d’homme pendant dix mois rencontre un berger qui n’avait pas vu d’homme pendant 11 mois.

Il est impossible que des hommes qui se privent volontairement atteignent le degré de dénuement auquel d’autres hommes sont soumis par le malheur.

Il faut donner sa vie pour ceux qu’on aime, et pourtant il ne faut pas se tuer.

[Autre recueil, trad. anonyme, L III de « Vitae patrum ».]