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Page:Weil - La Connaissance surnaturelle, 1950.djvu/342

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Conte : « … the nightingale called Gizar : — where is it to be found ? — That I cannot tell thee, I only know that its song is the most beautiful that man’s ear has ever heard. »

Merveilleux. Un être dont on ne connaît que le nom et la perfection, et absolument rien d’autre ; et cela suffit pour le trouver. C’est Dieu.


Origène dit que le Livre de Job est plus ancien que Moïse lui-même.

Origène, citation d’une parole du Christ dans l’Évangile aux Hébreux : ἄρτι ἔλαϐέ με ἡ μήτηρ μου τὸ ἅγιον πνεῦμα ἐν μίᾳ τῶν τριχῶν μου, καὶ ἀπήνεγκέ με εἰς τὸ ὄρος τὸ μέγα Θάϐωρ.


Conte albanais de la fille mariée à un serpent, qui la nuit est un merveilleux jeune homme ; une nuit les sœurs brûlent la peau de serpent et il disparaît. Elle ne le retrouvera que si elle peut trouver une écaille intacte parmi les cendres. Il est fils du roi du monde souterrain. Pour parvenir à lui, elle doit quelque temps servir une horrible vieille « quelque breuvage qu’elle te donne, bois-le et fais-en la louange ». (Éviter le crime du murmurator.)

[Cabinet sanglant de Barbe-Bleue : sûrement le mal dans le monde.]


Enseignement de Milarépa :

« La notion du néant engendre la pitié,
La pitié abolit la différence entre soi et les autres.
La confusion de soi et des autres réalise la cause d’autrui. »


Milarépa :

« Ayant médité la douceur et la pitié,
J’ai oublié la différence entre moi et les autres. »


Milarépa :

« Si vous vous demandez si vos péchés seront remis,