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Page:Weil - La Source grecque, 1953.djvu/172

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ce qui est sur terre que ce qui est au ciel[1] » ; et le reproche du Christ aux pharisiens : « Malheur à vous, qui avez enlevé la clef de la connaissance[2]. »


Remarquer que les deux principes sont non pas, comme on dit d’ordinaire, la limite et l’illimité, mais l’indéterminé et ce qui assigne une limite ; c’est-à-dire Dieu, qui dit aux flots : « Vous n’irez pas plus loin », etc. L’harmonie tient sous clef dans un même monde Dieu et la matière. Il est donc évident que c’est le Logos.

  1. Col., i, 20.
  2. Luc, xi, 52.