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Page:Willy - La Maîtresse du prince Jean.djvu/327

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— Toi, t’as l’air rien frit, Trou-de-Balle.

— Moi ? Parbleu, moi ! Faut pas que mon air frit t’épate. Après tout ce que tu m’as fait boire… et qu’il m’a fallu restituer.

— Tu vas dire que c’est ma faute ?

— Si je le dis ! Et puis, pas moi seul. Ta sœur aussi le dit. Et puis elle dit qu’il faut que tu soies rudement dégoûtant pour nous avoir comme ça lâchés avec ce monsieur Smiley, moi et ma cuite.

Maurice battit des cils et ses épaules eurent un balancement, un tangage de compassion infinie.

— Ma sœur a beau être mon aînée, articula-t-il, c’est une enfant. Elle ne sait rien des choses profondes.

Renard saisit à deux poings sa moustache, la souleva, parut se soulever tout entier avec elle. En même temps, il roulait des yeux effarés, curieux, admiratifs et imbéciles.

— Y a des choses profondes ?

— S’il y en a !

Le porte-clysoir joignit les doigts, érigea la tête, en une attitude d’illuminé, et d’une voix d’extase il implora :