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Page:Zevaco - Le boute-charge, 1888.djvu/39

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LE BOUTE-CHARGE

Tu es jeune toujours, et toujours beau, toi qui soulèves sur ton passage des émotions enivrantes, et fais vibrer tout au fond de nous des fibres que nous ignorions peut-être.

Puisses-tu bientôt nous montrer les champs où tu as vu nos anciens tomber dans la poussière rouge, afin que nous puissions venger sur la terre qui couvre leurs cendres la honte infligée au front de cette patrie dont tu es le symbole superbe…

Cependant, la fanfare s’apaise et se tait : la splendide vision a disparu.

Nous avons reçu le baptême de l’Étendard.