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organisation générale.

et des massifs établis au premier plan ou à proximité de l’habitation, des arbustes nains ou de décor, des plantes vertes, des plantes vivaces, des plantes annuelles ou suffrutescentes : Thym, Santoline, Lavande, Hysope, Germandrée, Buis ; ou herbacées : Fraisier faisant partie du commerce de la pépinière.

[1.1.8]Clôture de la pépinière. — En plein champ, une pépinière est rarement fermée ; mais si elle a quelque importance, si elle se trouve exposée au passage des flâneurs, des chasseurs, des maraudeurs, des bestiaux, ou si elle est contiguë à la maison d’habitation, la clôture est indispensable.

Nous acceptons les murs, sous la condition qu’ils ne s’opposent pas trop aux courants d’air et qu’ils ne concentrent pas une chaleur trop intense. La construction en est coûteuse, mais elle permet de cultiver des espaliers formés, de collectionner les Pêchers, les Vignes, etc. Une rivière naturelle ou un fossé creusé par la main de homme autour de la pépinière aurait encore l’avantage de nous fournir de l’eau pour les arrosements et d’assainir un sol humide.

Lés francs bords et les talus garnis de plants d’osier nous approvisionneraient d’accessoires de dressage et d’emballage.

Enfin, une palissade composée de lames de bois de sciage ou d’échalas sulfatés, d’une hauteur moyenne, ou bien une haie vive bien compacte, quoique d’une largeur restreinte, pourrait suffire. Si ce dernier moyen clôture convenablement, il a l’inconvénient d’attirer les insectes, d’exiger une tonte semestrielle et de nécessiter une large allée de ceinture, à cause de l’ombre projetée par la haie et de l’extension que