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Page:Charles Baltet - La pépinière fruitière forestière arbustive vigneronne et coloniale, 1903.djvu/32

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travaux de plantation.

prennent les racines. Par compensation, un horticulteur intelligent utilise la haie vive au profit de l’etude ; il y plante diverses essences à branchages ramifiés, défensifs, et apprécie les plus convenables. Telles seraient les espèces suivantes : Aubépine, Févier féroce, Robinier, Nerprun, Argousier, Cornouiller, Charme, Troëne, Tamarix, Chalef, Érable, Maclure, Ajone, Mahaleb, Prunellier, etc., à feuilles caduques ; ou Sapin épicéa, Sapinette, Genévrier, Thuia, Cyprès, Buisson-ardent, Houx, Buis, etc., toujours verts.

Les provinces méridionales ou du littoral de la mer utilisent certaines espèces qui s’y trouvent acclimatées : le Citronnier trifolié, l’Atriplex « pourpier de mer», le Paliure, le Césalpinia…

Une clôture des plus simples est le grillage métallique galvanisé, qui pourrait être doublé d’une claie ou d’un paillasson sulfaté, au cas de courants d’air pernicieux.

[1.2]

travaux de plantation

La plantation d’une pépinière se fait ou dans les mois de novembre et décembre, ou plus généralement en février et mars, quand il n’y a plus à craindre les soulèvements de terrain qui exposent le collet des arbres à la gelée. Un temps couvert sans pluie, ou chaud sans hâle, est toujours favorable.

[1.2.1]Préparation du plant. — Les meilleurs plants sont jeunes, trapus, bien enracinés ; ils réunissent ces conditions quand ils ont été clair-semés dans un sol ameubli, ou repiqués à état embryonnaire. Les plants repiqués à l’état ligneux sont bons lorsqu’ils sont encore jeunes, vigoureux, sans écorce durcie ;