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travaux de plantation.

fait ; le triage recommence au moment de l’habillage, qui précède la plantation ; nous jetons de côté, pour le mettre en nourrice, celui qui se trouve fatigué, lésé, faible, mal conditionné ; le fretin nuirait au bon effet d’ensemble de la végétation.

[1.2.2]Mise en pépinière du jeune plant. — La plantation est faite sur des lignes parallèles nommées « rangs ». Leur distance s’établit d’après la végétation probable des plants et sur le temps que les sujets doivent y rester. Pour les arbres d’ornement et les arbres fruitiers qui viendront à tige, en pyramide, en palmette, les plants auront 0m,60 d’intervalle, et les rangs 0m,80 ; pour les arbustes et les arbres fruitiers destinés aux petites formes, un écartement de 0m,60 suffira aux rangs, et 0m,40 aux plants. Nous y reviendrons.

La culture donnée par les labours à la charrue exige une largeur des rangs de 1 mètre environ, et l’ordonnancement des plants sur la ligne doit être calculé de telle façon que le travail de labour n’en soit ni gênant ni gêné.

Les petites touffes peuvent encore être placées en planches rectangulaires, larges de 1 mètre à 1m,50, composées de trois à cinq rangs, séparées entre elles par un sentier de 0m,60. Chaque planche sera occupée par la même variété ou par des espèces à végétation analogue ; cependant plus d’espace est accordé aux sujets qui resteront plus longtemps en pépinière ou qui auront les ramifications plus étendues.

Orienter les rangs du sud au nord, quand la surface du sol le permet, est une sage mesure.

Avec une plantation en quinconce, chaque sujet a une part égale de nourriture ; le terrain est unifor-