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travaux de plantation.

s’il ne doit pas être greffé en pied, et encore, dans cette occurence, vaut-il mieux l’étêter à 0m,25 [le plant A (fig. 6) étêté en b, la racine écourtée en a] et le receper l’année suivante. Coursonner les ramifications du plant, mais conserver les branches principales aux sujets destinés à former des buissons.

[fig7]
Fig. 7. — Plant court, non écimé.
Les Conifères et la majeure partie des arbustes à feuillage persistant ne subissent aucune amputation. Même observation à l’égard de quelques espèces à bois creux, ou dont la suppression du bourgeon terminal ne serait pas sans inconvénient. Le Marronnier, le Tulipier, le Noyer, le Carya sont dans ce cas. Tel, le plant court (fig. 7) non écimé, taillé en A, sur son pivot.

Au lieu de couper le pivot charnu du Baguenaudier, du Genêt, du Mûrier, du Caragana et de quelques essences fruitières ou forestières, au moment de la plantation, il serait loisible de ramener l’extrémité vers le collet en lui faisant décrire une courbe, ou par un nœud simple non serré ; des chevelus plus abondants, plus rapprochés de la surface du terrain, sont le résultat de ce petit travail qui nécessite une légère précaution en plantant et en arrachant le sujet.

Lors de l’extraction du plan, le premier choix est