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travaux d’entretien.

gazons mis en tas avec chiffons de laine, etc., le bloc manipulé et arrosé au purin.

Un sol froid, avec excès d’humidité, donne la brûle ou noircissement des sommités ; ici encore, déplanter les arbres et améliorer le sol par un drainage, une plantation sur butte ou billon, avec apport d’éléments salpétreux, sablonneux, calcaires. Plantation élevée et tuteurée.

Cerner à la serpette et racler au vif le chancre de la tige ou des branches, et recouvrir de boue ou de mastic froid, onctueux.

La gomme, extravasion séreuse chez les espèces fruitières à noyau, s’enlève par un temps humide, avec une spatule ; frotter ensuite la plaie avec des feuilles d’oseille ou une chapelure de mie de pain.

La clogue, conséquence d’un revirement brusque de température, recroqueville et boursoufle les feuilles du Pécher ; hâtons-nous de couper toutes les parties atteintes et de les jeter au feu.

Même action à l’égard du cêphe pique-bourgeon, diptère qui pond sa progéniture sur les jeunes pousses et les fait faner,

Lutter contre le blanc, l’oïdium, le mildew, le black-rot et autres cryptogames, avec la bouillie bourguignonne composée de sulfate de cuivre et cristaux de carbonate de soude délayés dans l’eau. Toute bouillie à la chaux ou aux sels de soude doit être neutre, c’est-à-dire ni acide, ni alcaline.

L’anthracnose, pénétrant les tissus, nécessite le badigeonnage de l’écorce, en hiver, avec une solution de sulfate de fer, 1 kilogramme pour 2 litres d’eau ; et au printemps, la friction des parties envahies