Page:Charles Baltet - La pépinière fruitière forestière arbustive vigneronne et coloniale, 1903.djvu/45

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
27
travaux d’entretien.

a l’aide d’une dissolution de protoxyde de fer.

Aujourd’hui, un certain nombre de pépinières sont traitées en totalité, à partir du premier âge du plant, par les pulvérisations cupriques appliquées après la rosée tombée, sous une température douce, tandis que les poudres aux sels de cuivre sont répandues pendant la rosée ou immédiatement après une pluie.

Certaines situations favorisent l’émergence des mousses et lichens sur les arbres de pépinière. Il faut, par un temps pluvieux, brosser avec un gant à fil d’acier ou une petite brosse métallique les points envahis ; une fois le beau temps revenu, passer un lait de chaux additionné de fleur de soufre.

Un ennemi terrible du pépiniériste est le ver blanc, larve du hanneton. Le hannetonnage est obligatoire et aussi l’extraction de sa larve par un fourchetage du sol minutieux et répété.

D’autres petits coléoptères, lisettes, charançons, etc., qui rongent les jeunes bourgeons, se laisseront prendre le matin et… écraser.

Faire la chasse aux apions, anthonomes, agriles…, qui s’acharnent après nos arbres d’étude.

Dans une fourmilière, placer un poisson ou un pied de boucherie : les fourmis s’y rendent en masse ; au bout de quelques jours, saisir l’appât ainsi habité et le plonger dans l’eau bouillante.

Combattre les termites par des émulsions de pétrole et de savon noir, ou des injections souterraines de sulfure de carbone.

Les pucerons verts, noirs ou bruns, qui pullulent sur les jeunes pousses, ne résistent guère aux pulvérisations à base de nicotine ou de savon noir.