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travaux d’élevage des arbres.

verticale ; aussi n’y a-t-il pas nécessité de l’enfoncer tout près du collet de l’arbre.

À défaut de tuteurs longs et forts, il faudrait employer les plus courts pour maintenir les sujets gros de tige, ayant une tête parfaitement soudée, s’ils sont greffés. En dehors de cette condition, il vaudrait mieux abandonner le sujet à lui-même que de lui brider la base en exposant sa couronne a être rompue par le vent.

Une précaution bonne à observer, c’est de placer les échalas au nord de l’arbre et de les ficher en terre dans le sens des rangs, c’est-à-dire de façon à ce qu’ils disparaissent dans la ligne et ne gênent point l’action des rayons solaires, ni le passage de la charrue-bineuse.

Lorsqu’il y a menace de grands vents, de bourrasques, il faut se hâter de faire une tournée dans la pépinière pour compléter la besogne ; c’est un cas de force majeure.

À la chute des feuilles, avant la déplantation des arbres, enlever les tuteurs aux sujets qui peuvent se soutenir d’eux-mêmes et les mettre à couvert, si possible, pour les retrouver au printemps suivant.

Les batons usés, devenus trop courts pour le soutien des arbres, sont employés au dressage des arbres fruitiers formés, des arbustes grimpants, ou bien ils servent aux plants de couchage, à la Vigne, etc.

Est-il besoin d’ajouter que les arbres morts en pépinière, les églantiers secs, etc., seront utilisés comme tuteurs, et que tous les bois impropres au service seront relégués au bûcher ?

Baguettes. — Il est bon d’avoir chez soi des touffes