Il y a un seul corps et un seul esprit.
Le Seigneur Jésus, avant sa mort et après sa résurrection, avait parlé à ses disciples de la promesse du Père, de cet « autre Consolateur » qui devait venir, donné par le Père et envoyé par le Fils (Jean XIV, Jean XV, Jean XVI). « Il tous est avantageux que moi je m’en aille : car si je ne m’en tais, le Consolateur ne viendra pas à vous, mais si je m’en vais, je vous l’enverrai. » Pour Jésus, les disciples avaient tout abandonné, et Jésus avait été bien plus que tout pour eux. Mais Jésus allait maintenant les quitter : et qu’est-ce qui pouvait transformer une perte si grande et douloureuse en un gain positif ? Le Seigneur le dit Lui-même : la présence du Saint-Esprit envoyé du ciel en conséquence de sa propre glorification (comp. Jean VII, 39, 40 ; Act. II, 33). Il est manifestement impossible d’appliquer les passages de l’Écriture cités plus haut et d’autres semblables, à autre chose qu’à la présence personnelle de l’Esprit. Ailleurs, l’Écriture développe les effets et les manifestations de la présence de l’Esprit ; ce n’est pas de cela qu’il est question ici, comme il est impossible également d’imaginer une puissance spirituelle qui pût l’emporter, dans les disciples, sur la consolation que la présence de Jésus avec eux leur apportait. Mais l’Esprit, personnellement, était promis. Les disciples n’avaient pas la promesse de la consolation seulement, mais du a Consolateur » lui-même, de cette personne qui a pu nous être dépeinte comme enseignant, comme remettant en mémoire, comme rendant témoignage, comme convainquant, et qui, ayant quitté les deux après que le Sauveur fut monté, a pris place, en vertu d’une rédemption accomplie, au milieu de ceux qui confessent le nom de Jésus et qui attendent son retour, et agira désormais et pour toujours dans les disciples et avec eux. Quand