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Les assaillants des Hautes-Perches devaient être des volontaires. Il y en avait de toutes armes, probablement de la Landwehr, car ils étaient généralement d’âge mûr et, pour la plupart, avaient les poches assez garnies. Presque tous nos soldats rapportèrent des montres d’or et d’argent, de majestueuses pipes au fourneau de porcelaine peinte et des bottes très confortables.

Les officiers fermèrent les yeux sur cette infraction que l’on punit ordinairement : nos pauvres soldats avaient enduré d’assez dures privations pour qu’on fît, en leur faveur, une légère entorse au règlement.

Avec cet assaut des Perches se termine la série des faits saillants dont, après