Page:Poilay - Souvenirs d'un engagé volontaire, 1907.pdf/263

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cheveux !… Ne pouvait-il pas se mettre à l’ordonnance ?

C’est de moi qu’il parlait. J’avais une tignasse énorme, toute frisée, bouffante et débordant mon képi.

— Mon Colonel, dis-je, je viens d’avoir la variole, je suis tenu à de grandes précautions et le docteur m’a défendu de me faire couper les cheveux.

— Est-ce vrai ? demanda-t-il en se tournant vers le major.

— Oui, mon Colonel.

Je vis ce désagréable officier me tourner le dos et poursuivre la série de ses observations avec, je pense, le même insuccès.