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Je n’entrerai pas dans la suite de mes étapes dont le récit deviendrait fastidieux. Quelques-unes de ces étapes furent agréables, d’autres fort pénibles. Dans certaines villes, nous fûmes couverts de fleurs et d’acclamations. En d’autres endroits, nous vîmes les portes se fermer devant nous et d’affreuses mégères « chasser ces soldats français qui n’avaient pas su les défendre des soldats allemands et qui venaient piller ce que ceux-ci avaient épargné » (sic).

Enfin, nous arrivâmes dans la banlieue de Grenoble où nous passâmes, pendant les formalités de notre désarmement, quinze jours d’un repos délicieux, rendu charmant