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Dans le jardin du féminisme/Jeunes filles bien élevées, jeunes filles mal élevées

La bibliothèque libre.
Calmann-Lévy éditeurs (p. 51-112).

JEUNES FILLES BIEN ÉLEVÉES
JEUNES FILLES MAL ÉLEVÉES

Il y a diverses manières de mal élever les filles. L’une des pires est peut-être de s’obstiner dans celle qui servit à leur mère et à leur grand mère, de s’en tenir aux règles de vie d’il y à cinquante ans, de faire abstraction de l’époque à laquelle les réserve leur destin, enfin de les diriger vers le passé, tournant le dos à l’avenir. Et ce qui aggrave encore cette erreur d’éducation, c’est qu’elle se cuirasse d’un louable souci de bien faire, de faire mieux que les autres, de se défendre des dangers de la mode, des innovations, d’en rester aux systèmes qui ont fait leurs preuves. « Ma fille, disent les bonnes mères, sera élevée comme moi. » Elles donnent ainsi toutes les garanties possibles. Le malheur est que, du même coup, elles n’assurent pas leur fille contre les évolutions sociales, qui continuent d’aller leur train et bousculeront impitoyablement les jeunes filles, dites si bien élevées, qu’on avait tout simplement oublié de préparer à ce choc.

Ce sont, à proprement parler, de vraies jeunes filles mal élevées.

Quand on s’est tant soit peu occupé du sort des femmes, je ne dis pas pour développer leur orgueil et leur vanter leurs droits, mais pour les aider seulement à vivre, on est terrifié d’en avoir tant vu de misérables et de désarmées, qui avaient trente ou quarante ans, qui étaient veuves ou vieilles filles, qui avaient goûté le bonheur pour le perdre ou n’avaient jamais fait que l’appeler en vain, mais dont les yeux décelaient l’angoisse du besoin lorsqu’elles avouaient : « Je voudrais gagner ma vie », et qui répondaient quand on leur demandait ce qu’elles savaient faire : « Rien. »

Elles donnaient pourtant tous les signes de cette éducation parfaite qui fit l’honneur féminin dans les générations passées. Discrètes et modestes, elles avaient cette retenue, cette mesure, cette pudeur qu’on ne peut s’empêcher d’aimer et même de désirer dans une femme. Au lieu d’étaler leur détresse, on voyait, au soin qu’elles mettaient à ne la découvrir que craintivement, combien elles avaient désappris tout ce qui est trop vif, trop réel, trop direct. Il y avait une chasteté spirituelle dans leur crainte de trop montrer de leur âme. Leur résignation, qui pouvait passer pour de la douceur, n’était au demeurant que de la force passive. Leur personnalité avait été travaillée comme un métal. Leur excellente éducation les avait faites comme les fards font un visage. Et ainsi forgées, trempées, fortifiées par mille artifices invisibles, c’étaient de pauvres épaves. On tremblait de les mettre dans la rue. Il semblait que le flot roulant des voitures et de la foule, image de la vie moderne, allait les engloutir.

Que leur manquait-il donc ?

C’étaient des femmes idéales. À les considérer en dehors du temps, elles répondaient exactement au type féminin le plus parfait, tel que nous avons souhaité qu’il soit, en opposition avec celui de l’homme, quand nous avons étudié la différenciation des sexes et son utilité sociale. C’étaient des femmes bien femmes et comme renforcées en leur caractère propre.

Et quand, saisi par le pathétique de leur situation, on regardait autour de soi, il n’y avait pas de place pour elles au soleil. À grand’peine pouvait-on leur découvrir parfois une vague situation de dame de compagnie, de chaperon pour jeunes filles ou de lectrice. J’en ai connu qui, pour n’être pas réduites à la mendicité, acceptaient de servir ; d’autres qui, pour ne pas servir, acceptaient d’être réduites à la mendicité. C’était le drame de la liane qui n’a pas trouvé de tuteur et qui meurt en rampant.

Si je n’avais pas rencontré tant d’exemples misérables de ce que peut devenir, seule dans la vie, la femme à qui l’on n’a jamais appris à exister par elle-même, j’aurais sans doute gardé quelque attrait pour une méthode d’éducation conforme à la tradition, aux principes de la raison et à ceux de la psychologie humaine. Mais le fait est le maître suprême, et il modifie toutes les philosophies fondées sur l’idéal. Il m’a rendue sévère envers les parents candides et imprudents qui en sont encore à armer leur fils pour toutes les luttes extérieures et à réserver aux filles les quiétudes de la maison.

Il est impossible de parler de ces choses sans se rappeler le roman fort et charmant qui les “a mises en question il y a dix ans : La jeune fille bien élevée de M. René Boylesve.

Il a fait passablement discuter ; pourtant il n’y avait pas en lui l’ombre d’une thèse, et c’est ce qui fait de ce roman délicat (on ne peut écarter cet adjectif des romans infiniment subtils de M. René Boylesve) un document puissant, car l’auteur y a simplement transcrit avec une fidélité saisissante la manière dont on élevait les filles au siècle dernier, c’est-à-dire les filles de notre génération, celle qui vint après l’autre guerre. C’était une manière qui datait elle-même de nos grand’mères et pas autre chose en somme que la succession, l’héritage de toutes les vieilles idées françaises touchant la femme.

Comment on prenait une enfant vive, hardie, tout exaltée de vagues désirs, avide, frémissante, ambitieuse, et comment, à coups répétés, par des enseignements, les attraits de l’austérité, la crainte, la bonté, l’exemple, sa mère, sa grand mère, puis le couvent, les maîtresses sagaces, puis l’opinion, enfin le monde en arrivaient à mater ses élans, à rabattre ses poussées d’orgueil, à tromper son avidité et sa faim de vivre, son égoïsme puissant pour en faire la vraie femme sociale, prête pour le mariage, la maternité et leurs renoncements, nous le voyons dans l’histoire de Madeleine.

Cela ne peut se raconter. Cela est fait d’événements ternes et incolores comme la vie d’une petite bourgeoise cloîtrée. Ses rêves l’enlèvent à la grise réalité dont il importe avant tout qu’elle apprenne à se contenter : on poursuit et on traque ses rêves. Il y a un délicieux épisode où, dans le salon tourangeau de sa grand’mère, Madeleine reçoit en un choc divin la révélation de la musique, parce que son vieux voisin, le Parisien M. Vaufrenard, chante avec un sentiment poignant Plaisir d’amour. Toute la poésie provinciale qui imprègne les romans de M. Boylesve rend cette scène saisissante. Une petite fille, dévorée du feu de la vie, qui écoute dans ce décor ancienne France la romanesque mélodie est impressionnée jusqu’à l’angoisse, jusqu’à devoir fuir derrière un canapé pour dissimuler son émotion.

Et voilà une nouvelle flamme brûlant en elle : la passion de la musique. Attention ! Il y a danger ! crient les femmes d’expérience qui l’entourent. Des années plus tard, lorsque, ayant amoureusement cultivé son art, elle sera devenue elle-même une exquise musicienne qui remporte des succès mondains, ses éducatrices s’alarmeront une jeune fille ne doit pas se faire remarquer, même par un talent. Elle doit passer comme invisible et visible seulement pour le seul homme à qui le sort la réserve. Ainsi devra-t-elle renoncer à se faire entendre en public et à goûter l’encens léger des compliments du monde. « Ma grand’mère se méfiait du talent parce qu’il porte à l’indépendance, ce qui dans son esprit était la pire des choses. » Le couvent, d’autre part, réprime jusqu’aux essors de sa piété trop vive, jusqu’à ses désirs d’une perfection singulière. Sa famille s’émeut parce que le seul nom d’un jeune homme entrevu fait battre son cœur et que son imagination là-dessus bondit dans l’infini. On craint, juste titre, le romanesque pour une fille destinée à un mariage raisonnable. Et en effet, dès qu’on est arrivé, non pas à éteindre l’ardeur de sa vie, mais à la discipliner, le jour où elle en est à craindre tout ce qui lui plaît trop, tout ce qui l’enchante à l’excès, tout ce qui ferait déborder son âme comme une plante luxuriante qui sort de son jardin et fleurit pardessus le mur, ce jour-là on unit cette enfant frémissante et mortifiée à souhait au bourgeois sagace qui sait ce qu’il fait en prenant une jeune fille bien élevée.

Nous sommes un peu tristes de ce mariage et toutes les femmes ont soupiré de cette conclusion, mais parce que Madeleine était exquise et le monsieur Achille Serpe qu’elle épouse, un cuistre. Le romancier avait besoin qu’il en fût ainsi, d’abord pour prouver qu’une jeune fille bien élevée peut se passer de bonheur, et ensuite parce qu’il méditait un autre roman, suite du premier : Madeleine, jeune femme, où l’on voit que, fortifiée par une telle éducation, une femme malheureuse et tentée, dans des conditions où cent autres eussent trompé leur mari, demeure irréprochable, et pour ainsi dire dans l’impossibilité même de faillir. Rien que ce résultat est suffisant pour justifier les sévérités dont Madeleine fut si durement entourée. Mais si le mari, dans l’occurrence, est le cuistre que j’ai dit, c’est que M. René Boylesve l’a bien voulu. Il aurait pu être tout autre. Nos mères furent bien élevées, au sens de ce temps-là : mais, Dieu merci, nos pères ne furent pas tous des Achille Serpe. N’y avait-il point parmi eux nombre d’hommes bien élevés et charmants ? Madeleine, sans M. René Boylesve, eùt sûrement rencontré l’un de ceux-là qu’elle eût pu aimer de toute son âme.

Là-dessus tout change : au lieu d’une sorte de martyre d’un affreux devoir, voyez-vous cette fille accomplie, à la conscience raffinée et robuste, maîtresse.par l’exercice de tous les mouvements de son âme, habituée à se dominer, à s’effacer, à juguler son égoïsme, tombant dans les bras d’un galant homme qui l’adore. Quel ménage ! Quelle union ! Tous les conseils des femmes expertes qui, pendant dix ans, ont étroitement surveillé la jeune fille, aplatissant les exubérances « provocantes » de son beau chignon blond, et jusqu’aux rondeurs de son corsage, lui représentant comme un péché les jeux de la coquetterie, la déshabituant de chercher en soi l’axe de la vie, en ont fait une créature prête à l’amour vrai, celui qui cherche moins à recevoir qu’à donner et qui se ramasse tout entier sur l’objet de sa dilection. Les rêves étouffés, ne croyez pas qu’ils soient morts. Ils se sont concentrés en une puissance secrète, assagie, mais d’autant plus élastique et empruntant de là une plus grande force d’idéalisation.

Cette sage épouse, dont l’imagination aura été comprimée en vase clos, idéalisera sa vie conjugale autrement qu’une femme ignorante de cette gymnastique morale, habituée à contenter, à chaque occasion, la fantaisie de son désir de plaire, même innocemment, et qui ne trouverait plus dans le mariage, c’est-à-dire dans l’amour d’un seul, le même ragoût. Et le mari, lui, dans les fruits de cette austérité d’éducation, récoltera de quoi entretenir la vivacité de son amour. En effet, la science de prolonger l’amour, de le rajeunir, de le renouveler ne consiste pas dans des artifices de vieilles coquettes. À moins d’être un de ces benêts de l’amour pour qui les mêmes pièges peuvent être indéfiniment renouvelés, ce n’est pas après dix ans, quinze ans de vie commune qu’un mari peut subir l’effet d’un fard, d’un linon ou d’un savant marivaudage. Tolstoï l’a dit bien fortement dans un de ses romans : dans le mariage la perception première de la beauté physique de l’épouse s’oblitère assez vite chez le mari. Mais il n’y a pas un honnête homme qui ne s’émeuve et dont les sens mêmes résistent à la douceur et à la grâce d’un long dévouement amoureux. Quand la femme idéalise ses soins et, je vais même plus loin, emploie le romanesque châtié dans ses jeunes années, jusque dans les petites attentions qui trament une vie matérielle heureuse, il est presque impossible que l’homme ne lui soit pas invinciblement retenu. Il y a une part incommensurable de reconnaissance dans l’amour d’un vieil époux. Et on ne peut comprendre, sans en être touché, l’estime qui passe dans le ton d’un homme marié qui fut heureux et qui dit : « Ma femme ».

Cette estime, que commandera dans le mariage la jeune fille bien élevée selon M. Boylesve, produit le plus doux sentiment de l’intimité conjugale, celui qui fait monter l’amour à son niveau le plus noble : la confiance. Achille Serpe le dit en malotru de la délicate Madeleine qu’il épouse : il est sûr qu’elle lui sera fidèle. Un galant homme l’eût senti sans l’exprimer. Mais y a-t-il rien de plus émouvant que le regard plein de sécurité que pose sur sa femme l’homme confiant : « Madeleine, aurait pensé ce jeune mari digne d’elle que je lui eusse souhaité, je pars près de vous pour le pèlerinage inconnu sans qu’une crainte, née de l’inconstance féminine, m’effleure à votre sujet. Ma confiance est fondée moins sur le penchant durable que vous pourrez avoir pour moi que sur l’inébranlable solidité de votre vertu. Ma confiance naît, non pas de ma fatuité, mais de la religion que vous m’inspirez. La distance entre le mal et vous, je la vois telle que jamais elle ne saurait être franchie. Vous êtes pure jusque dans les habitudes de vos pensées et jusque dans votre vision du monde. Je suis faible, mais vous êtes forte parce que votre âme vit dans une région morale supérieure. »

Voilà ce qu’eût dit ce mari. Eh ! bien, l’on peut sourire de l’éducation compliquée d’entraves multiples qu’a reçue Madeleine. Certains lecteurs se sont crus obligés, en effet, à en sourire, s’imaginant, bien à tort d’ailleurs, que M. Boylesve n’avait écrit son roman que pour obtenir ce résultat. C’est bien mal le comprendre. Il y a été le peintre grave et respectueux de mœurs pédagogiques, sans les juger, mais en poussant l’étude jusqu’à leurs conséquences, ce qui était loin de les condamner. Malgré tout on a ri. Les petits procédés étroits de cette méthode peuvent donc prêter à l’ironie. Mais quand une jeune épouse ainsi pétrie, selon les formules anciennes et sûres, par des femmes qui en ont reçu de la Tradition le secret, provoque de telles pensées chez son mari, avouons que c’est un beau gage de bonheur conjugal.

Ce bonheur conjugal, c’était le but unique de ces savantes éducatrices. Il les hypnotisait. La jeune fille n’était considérée que comme l’épouse de demain. Il n’était pas un rite de leur pédagogie, pas un artifice de leur culture qui ne tendit à approprier leur sujet à sa future condition conjugale et ne contribuât à le rendre agréable à celui qui posséderait un jour ce trésor. Bref, on élevait la femme pour l’homme. Cette manière a révolté les féministes qui ont dit que la réciproque n’était pas vraie, qu’on n’élevait pas les garçons en vue du mariage, donc qu’il n’y avait pas égalité, donc qu’il y avait injustice.

On a évidemment tort de ne pas éduquer ses fils de façon à en faire de bons maris. Mais la meilleure façon d’en faire de bons maris, n’est-ce pas encore de les cultiver, de leur apprendre la délicatesse des sentiments et des manières, de les humaniser, de les faire énergiques, prompts à la lutte, endurants au travail, tels que doit être enfin le pourvoyeur de la famille. On demande à l’homme d’autres vertus qu’à la femme. À la vie de celle qui est destinée à la maison, l’on met des entraves. À celui qui doit exister au dehors, on donne toute l’expansion possible : voilà le principe recevable ou du moins reçu.

Je ne dis pas qu’on ait raison de réserver l’austérité à la seule jeune fille et qu’il n’y ait pas mieux à faire pour châtier aussi la nature chez le jeune homme. J’en reviens seulement à ceci : en donnant tous ses soins à la formation morale de la jeune fille, au raffinement subtil de sa conscience, en lui apprenant le renoncement, la modestie et jusqu’à la peur de la tentation, on affirme que le bonheur du ménage dépend surtout de ses directives. Si la femme est formée de telle façon qu’elle fasse indéfiniment la joie de son mari, et que celui-ci, de ce fait, ne cesse d’aimer en elle l’être d’élection, il y a bien des chances pour qu’elle-même soit heureuse. On est deux à jouir du bonheur conjugal. Si c’est la femme qui le Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/81 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/82 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/83 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/84 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/85 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/86 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/87 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/88 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/89 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/90 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/91 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/92 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/93 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/94 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/95 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/96 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/97 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/98 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/99 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/100 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/101 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/102 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/103 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/104 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/105 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/106 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/107 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/108 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/109 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/110 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/111 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/112 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/113 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/114 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/115 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/116 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/117 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/118 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/119 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/120 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/121 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/122 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/123 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/124 Page:Yver - Dans le jardin du feminisme.djvu/125 d’aujourd’hui. Il fallait démasquer hardiment les défauts parasites du développement féminin, pour disculper le principe lui-même de ce développement qui est inattaquable. Il fallait, sans l’attaquer, proclamer avec la tradition : « Il n’y a pas de « femmes nouvelles ». Il y a seulement de nouvelles difficultés à vaincre pour la femme. »