La Tour d’amour/13
Georges Crès et Cie, (p. 261-262).
XIII
lors, comme j’ai peur, moi aussi, d’oublier
l’alphabet, je me suis mis à écrire
mon histoire sur le grand livre du phare. Je mentionne
les navires perdus, les barques de pêche,
passant le ventre en l’air, et, un à un, tous mes
souvenirs d’amour qui sombrent dans l’éternelle tristesse.
Mais je fais mon devoir malgré moi.
Je demeure solide au poste.
L’idée fixe du devoir, c’est le commencement de la folie.
…Et je suis fou, car je n’espère plus rien, je n’attends plus rien… pas même la belle noyée de la marée montante !…
FIN