Monsieur Dominique/7

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Mégard et Cie, libraires-éditeurs (p. 180-193).

VII.

À son retour à Paris, Mme Béatrix, toute peinée et bien découragée, avait quitté la grande maison qu’elle occupait, pour louer un tout petit appartement haut placé, dans une maison grise d’une étroite rue de la capitale. Là, elle avait installé le mieux qu’elle avait pu sa nombreuse famille. Elle avait trouvé tout près de là une école où l’on enseignait bien ; elle y avait envoyé ceux de ses enfants qui étaient en âge de s’instruire ; quant à elle, elle avait remué ciel et terre pour trouver Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/185 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/186 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/187 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/188 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/189 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/190 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/191 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/192 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/193 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/194 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/195 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/196 pendant que ses larmes coulaient sur la broderie achevée, et qu’elle disait :

— Ton oncle n’est pas venu, ma chère fillette ; je vois bien maintenant que tout espoir est perdu. Je ne l’attends plus.

Cécile sentit son cœur se gonfler, mais elle s’était fait un devoir de toujours distraire et consoler sa mère ; elle prit la batiste qui des genoux de Mme Béatrix glissait lentement à terre.

— Comme c’est joli ! dit-elle, que c’est bien fait et combien vous vous êtes hâtée pour finir !…

— Oui, répondit la jeune femme ; je veux aller porter cet ouvrage demain au magasin, où l’on me fournira d’autre travail, j’espère.