Monsieur Dominique/8

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Mégard et Cie, libraires-éditeurs (p. 194-214).

VIII.

— Et maintenant au XVIe arrondissement ! dit M. Sauvant, en passant jovialement son bras sous celui de M. Dominique, pendant que le meilleur des chimistes suivait pensif par derrière, en répétant :

— On n’a jamais vu cela… Une jeune femme charmante et dix enfants n’être connus de personne !… Allons donc ces gens-là ne connaissent rien… et ces Parisiens sont vraiment… oh ! oui, vraiment… Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/199 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/200 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/201 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/202 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/203 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/204 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/205 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/206 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/207 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/208 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/209 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/210 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/211 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/212 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/213 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/214 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/215 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/216 Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/217 neur, se laissa glisser aux genoux de son maître et prit ses mains, qu’il embrassa en pleurant toujours de bonheur.

— Monsieur, dit un garçon d’hôtel qui survint, vos malles sont à la gare…

— Faites les reprendre, mon ami, répondit M. de Lavoisière, que tous ces attendrissements jetaient dans une joie fébrile, faites les reprendre, nous no partons pas. Ou du moins nous partons, mais pas tout de suite. Songez donc, mon ami, les enfants de madame sont les neveux de monsieur.

— Mais les malles ?

— Allez les chercher, vous dis-je ; ou si vous n’y allez pas, charges de cette commission l’un de vos honorables confrères, et laissez-nous à nos épanchements.