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Page:Τα ψηλά βουνά, 1918.djvu/67

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« Qu’est-ce qu’il doit en avaler, du lait ! du yaourt, du fromage blanc ! »

Il a quatre-vingts ans mais il ne s’appuie pas sur son bâton. Combien de fois a-t-il vu fleurir le charme et le hêtre ! Combien d’hiver ont jeté sur lui la pluie et la grêle ! Et il se tient encore tout droit.

Puissions-nous avoir ta belle vieillesse, Athanase !

32. Un gendarme volontaire pour le renard.

En partant, le vieil Athanase a laissé un autre cadeau : son jeune chien, Gkéka.

Gkéka est venu avec lui, mais maintenant il ne repart pas. Il veut rester avec les enfants. Il a suivi le vieil Athanase jusqu’aux arbres, ensuite il est revenu. Le vieil Athanase l’a appelé, de nouveau Gkéka a avancé jusqu’à lui, mais de nouveau il est revenu.

Après avoir tourné autour de deux-trois cabanes et les avoir bien reniflées, il s’est arrêté près de Dimitrakis et de Costakis et il les a regardés en remuant la queue comme pour leur dire : « on joue ? »

Avant qu’ils ne lui répondent il a commencé à sauter. Il courrait sans que personne ne le poursuive. Autrement dit : « si vous vous ne jouez pas, moi je joue quand-même ».

Les enfants ont éclaté de rire. En voilà un entêté !


Gkéka est né chien de berger lui aussi. Il a les oreilles dressées et pointues et le pelage long et dru. Il est blanc avec une tâche cendrée sur le dos, sur les pattes