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et sur la face. Il a l’air d’un chien de l’année, c’est un chiot.

Non mais, la vie à la Valaque est insupportable. Le vieil Athanase est du genre très rude. Avant-hier, comme Gkéka lui avait mordillé un peu la fustanelle, il s’est mangé un coup de bâton. Il ne plaisante pas le vieux.

Mais même les petits enfants ne jouent pas ; ils vont avec le troupeau. Bien que petit, Lambros mène deux-cents chèvres. Et comme si ça ne suffisait pas, maintenant il lit un papier.

Est-ce qu’il joue avec les moutons au moins ? Ceux-là ne jouent pas, ils ne font que brouter. Donc Gkéka s’est rebellé pour venir chez les enfants. Qu’ils essaient de le chasser, lui il ne partira pas d’ici.


Après avoir sauté quelque temps sans qu’on le pourchasse, il s’est remis à tourner et à sauter tantôt près de l’un, tantôt près de l’autre. C’était comme s’il voulait leur dire « Vous ne voulez pas m’apprendre un jeu ? »

À la fin il a attrapé la serviette de Foudoulis entre les dents et il l’a fait tourner en l’air avec ferveur. Alors dans les rires et les cris tous les enfants l’ont pourchassé autour des cabanes. Il glissait en courant, tombait, aboyait, sifflait et grognait doucement, comme s’il se passait quelque chose d’important. Mais quelque chose de sérieux arrivait vraiment ; Gkéka réussissait à se faire courir après. C’est ce qu’il voulait ! Pourquoi donc retournerait-il avec le vieil Athanase, maintenant ?

Les jeunes avec les jeunes !


33. Et puis soudain…

En partant de chez les enfants, le vieil Athanase s’est rendu chez les bûcherons. Le soir, comme il revenait de là-bas, il est repassé par les cabanes des enfants.