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Un Yeusois

Les vieilles expliquèrent ces sifflements comme des vieilles, et dirent que c’était le fait de fantômes. Les plus grands fantômes, comme disent les vieilles, sont dans la forêt.

Les Yeusois, bien qu’ayant souvent marché la nuit, ont cru les vieilles. Cet événement, raconté par les coupeurs d’arbres effrayés, s’amplifia de bouche à oreille. Et comme ces hommes illettrés ne sortaient pas de leur village de rustres, cette histoire circulait jour et nuit. Et plus elle circulait, plus elle devenait effrayante.

Finalement, une partie des villageois a cru que le Verdoyant était hanté.

Par-dessus cette peur est venue la peur de l’autorité. Les Yeusois virent les deux villageois, ceux qui avaient frappé Costas le cueilleur des montagnes, partir menottés en prison, entourés de quatre gendarmes. Nous devons leur arrestation aux enfants qui étaient allés au Petit Village avertir les gendarmes.


Au sommet d’un pin, à un endroit élevé, les enfants ont attaché un tissu blanc, comme un signal. Celui-ci se voit d’assez loin et montre qu’ici il y a des gardiens.