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Page:Annales du Musée Guimet, tome 6.djvu/415

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CHAPITRE XXVII

Alors, les fils des dieux par lesquels le Tathâgata avait été sollicité d’expliquer cette exposition de la loi ayant à leur tête Maheçvara, Nandana, Sounandana, Tchaudana, Mahita, Praçânta, Vinitêçvara, au nombre de dix-huit cent mille, s’étaient de nouveau rassemblés au temps où le Tathâgata tournait la roue de la loi. En ce moment, Bhagavat parla ainsi à ces fils des dieux Çoudhâvasakâyikas ayant à leur tête Mahêçvara.

Amis, cette exposition de la loi nommée Lalitavistara, cette partie des Soûtras très développée qui raconte les jeux du Bodhisattva, qui est l’entrée des jeux dans le domaine du Bouddha, qui sert à se guider soi-même, qui a été racontée par le Tathâgata, prenez-la, portez-la, lisez la ; [enseignez-la bien en détail à l’assemblée] elle sera ainsi la règle répandue de la loi, et les hommes intérieurs (poungalas) qui sont dans le véhicule des Bôdhisattvas, après avoir entendu cette exposition de la loi, obtiendront le plus ferme héroïsme dans l’Intelligence sans supérieure parfaite et accomplie. Les êtres qui auront pour elle un grand attachement, feront naître l’impétuosité de la grande pluie de la loi, et l’armée du démon sera complètement domptée ; et tous les contradicteurs ne trouveront plus d’occasion (de contredire) ; et, de votre part, l’exhortation à enseigner cette loi sera une racine de vertu d’un grand effet, d’un grand fruit, d’un grand secours. Celui, quel qu’il soit, amis, qui, pour ce Lalitavistara (qui est l’) exposition de la loi, fera le (salut de)