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DIFFUSION DE LA POÉSIE PRATIQUE 535

""EpYa) V II est donc inutile d'admettre que l'antiquité ait possédé sous ce titre un autre poème hésiodique sur l'agriculture, beaucoup plus étendu que les Tra- vaux^.

Nous ne mentionnerons ici que pour mémoire un certain nombre de titres de prétendus poèmes hésio- diques qui n'ont jamais existé ou qui n'ont rien de commun avec l'ancienne poésie épique. Tels sont le Tour du Monde (Ff); zeptsîoç), les Discours divins (6eToi XsYS'.)» l^s Bymmes (Tiavoi), les Histoires phéniciennes (3wixixa), les Salaisons (IIspl Tap•^/«»)v)^ Laissons de côté ces fantaisies pour passer à Tétude des poèmes généalogiques, seconde grande forme de la poésie hésiodique.

��1. Athénée, YIII, p. 364.

2. L'opinion que nous rejetons ici repose uuiquement sur quel- ques textes mal interprélcs ; voir à ce sujet l'excellente discussion de Marckscheflel, ouv. cité, p. 202-215. Il est hors de doute que si un tel poème avait existe, nous le trouverions mentionné fréquem- ment et expressément distingué des Travaux.

3. Sur Torigine probable de ces méprises ou de ces fantaisies, consulter Marckschefiel, ouv. cité, p. 197 et suiv.

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