Page:Drouot – Eurydice deux fois perdue, 1921.djvu/121

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

épaule, et je la tenais dans mes bras, son âme perdue dans ses veines, flottante, et elle ne remuait pas.

* * *

Il voit venir la paix, la paix, et il gémit : « Combien de temps vais-je m’occuper à ces petites choses que les hommes font dans l’intervalle des grandes ? »

* * *

Il me semble (je pense à toi) que deux larmes font effort sous mes joues pour monter jusqu’à mes paupières et qu’elles vont, en tombant, répandre ce parfum qui n’est qu’à toi et dont il reste encore quelques précieuses gouttes dans mon cœur.

* * *

Il se peut qu’il y ait dans ce que j’écris un certain air de pureté, une naïveté qui déplairait ; je ne pouvais pas croire qu’il y