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Page:Drouot – Eurydice deux fois perdue, 1921.djvu/122

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eût de mauvais prêtres avant que moi-même, en quelque façon, je le devinsse.

* * *

Je ne sais quelle impression fait sur moi la parole d’un homme qui s’avoue incapable de rendre une sensation qu’il éprouve. C’est éprouver cela que je cherche, quelque chose qui me dépasse, qui me noie.

Je succombe à une joie immensément vague quand j’entends, quand je lis : ce que j’éprouvais ne se peut décrire.

* * *

Tandis que les vagues écument autour du paquebot qui siffle ; tandis que la Patrie, qui se soulève sur son flanc, se traîne au bord de la falaise autant qu’elle peut, maladroitement, vers la mer, se penche vers ses enfants pauvres (et à la fois l’odeur du blé, l’odeur de la soupe et