Aller au contenu

Page:Drouot – Eurydice deux fois perdue, 1921.djvu/124

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

saim qu’on tire de sa ruche pour lui dérober tout son miel.

* * *

Il ne faut pas seulement savoir être un homme, il faut savoir être l’arc et les flèches de l’amour, le lien qui lie la porte au mur, la barrière infranchissable, la nuit trop brune, le jour trop éclatant, le pardon, l’excuse, le géant Briarée ; il faut tout comprendre.

* * *

Il me semble que c’est l’amour qui les a faits si délicats, si faciles à ployer pour que je sente mieux ta chair céder contre la mienne quand je te presse dans mes bras ; et n’est-ce pas tout l’amour de la femme, ce sein qui cède et qui se défend, cette chair dont le seul toucher rend ivre d’un bonheur fait d’une tendresse inouïe ?

D’ailleurs je me souviens du cri que vous