Page:Drouot – Eurydice deux fois perdue, 1921.djvu/126

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… Cette atmosphère pleine de lâcheté fétide et de lourdes vapeurs pestilentes… les exhalaisons des marais…

Et il semble qu’on soit tout alourdi soi-même de boue, enduit de boue.

Et l’on n’a même plus la force de se lever sur les genoux.

Là-bas une seconde, entre les nuages et l’horizon, le soleil, puis il s’enfonce.

… On regarde encore ; les choses les plus proches paraissent éloignées et vues dans un miroir.

On respire le sol et sa puissante odeur triste et chrétienne, l’air tout rempli d’une poussière végétale, d’encens balancés d’aromes, cet air plein de confusions d’échanges…

* * *

Reviens, avant que l’automne ne m’ait englouti ; l’automne, hélas, notre accord trop profond m’achève !

* * *