dindon ; on frissonne ; c’est le crépuscule pareil à la mort d’un malade ; et la feuille qui va tomber sent qu’elle ne tient plus qu’à peine.
Un bruissement de feuilles très espacé, un chuchotement à ras de terre : le ruisseau qui se reforme, la peine qui reprend le chemin du cœur.
Ne t’y trompe pas, je ne parle pas du soleil et d’y puiser encore la vie. Non, je ne souhaite pas qu’il dure, ni ce calme pareil à celui de la passion sûre de soi, de la passion partagée. Certes cela ne ressemble guère à ce qu’hier j’écrivais : ce grand amour de la nature n’a guère duré. Cela a été l’affaire de deux jours et je suis retombé dégrisé, à côté de ma louange. Tout m’est égal.
Et il pourrait y avoir la mer au bout.
Ce ciel gris, ni l’après-midi, émouvante comme la bonté d’une mère, ne me touchent.