Aller au contenu

Page:Drouot – Eurydice deux fois perdue, 1921.djvu/142

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

* * *

De temps en temps on ne souffre plus, on dit alors : « C’est le bonheur ! ô le calme, ô la paix ! » Attendez un peu ; c’est que le fer n’était plus assez rouge, alors il faut bien le replonger au foyer.

Comme c’est effrayant notre rapide confiance.

Car notre confiance n’est point en Dieu, mais dans le bonheur, dans la vie !

* * *

C’est la Vie, la Vie. Et cependant les damnés l’appellent la vie sereine ; et la lumière, la belle lumière ; et ce monde-ci, le doux monde.

* * *

Le premier sentiment d’un homme qui s’attache c’est de n’être pas seul ; qu’il soit avec la femme qu’il aime ou avec l’amour qu’elle lui laisse, il a perdu la