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Page:Drouot – Eurydice deux fois perdue, 1921.djvu/148

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l’éclat qu’elle y ajoutait, parce qu’elle y ajoutait la joie ; mais aujourd’hui comme tout est sombre, la tristesse éteint tout. Légère fièvre. Elle était sur un siège bas.

* * *

L’être qui peut consoler de tout, qui magnétise. Non qui fait oublier, qui cherche à faire oublier, qui reluit, mais celui qui réveille une douleur pour la rendormir d’un plus complet sommeil. Elle est entourée de toutes mes douleurs.

* * *

Que tu sais donc bien être fatiguée ! Tu penches la tête en arrière, tu ne fermes pas tout à fait les yeux. Tes traits n’offrent point l’expression contenue du sommeil ; ils flottent rêveusement sur ta chair amollie ; tu condescends à sourire avec une fadeur qui va jusqu’à l’écœurement et jusqu’à la suavité. Ta fatigue traîne autour