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Page:Drouot – Eurydice deux fois perdue, 1921.djvu/95

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sources d’élection seulement : la jeunesse, la douleur !), l’imagines-tu sans raffinements, totale, exclusive, enfin la douleur d’un homme qui ne trouve nulle part à emprunter, l’état, après la mort de sa mère, du fils unique ?

* * *

Quelquefois j’ai vu l’espoir avec un visage, et c’était celui d’un ange ; j’ai vu le visage de l’amour… Je voudrais me représenter le courage comme quelqu’un, et qu’il me sourît de ses lèvres carbonisées !

* * *

Courage, parmi la poussière, sous la foudre !

* * *

Ah ! ce n’est pas ce que l’on croit !

Il ne porte point un flambeau, il n’agite point une torche ; il ne souffle point de la trompe. Mais son carquois n’est jamais vide et sa flèche ne vacille point.