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Page:Eusèbe - Histoire Ecclésiastique (Trad. Grapin) - Tome 2.pdf/203

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sérapion de jérusalem

disais si cela est seulement paraître vous montrer de la petitesse d’esprit, qu’on le lise. Mais maintenant, j’ai appris par ce que j’ai lu, que leur esprit se blottit dans une hérésie ; je me hâterai de revenir vers vous ; ainsi donc, frères, attendez-moi bientôt. [5] Nous-mêmes, frères, nous avons appris de quelle hérésie était Marcianus qui était en contradiction avec lui-même, ne pensant pas ce qu’il disait ; vous l’apprendrez par ce qui vous a été écrit. [6] Après nous avoir en effet procuré cet évangile lui-même auprès d’autres gens qui l’avaient pratiqué, c’est-à-dire auprès des successeurs de ceux qui avaient commencé à l’introduire et que nous appelons Docètes (car la plupart de leurs sentiments sont de cette école), nous avons pu le parcourir, nous avons trouvé beaucoup de choses conformes à l’enseignement véritable du Sauveur et un certain nombre en désaccord que nous vous avons soumises. » Voilà ce qu’écrivait Sérapion.

CHAPITRE XIII

[les écrits de clément]

De Clément huit Stromates en tout sont conservées parmi nous ; il a cru convenable de les faire précéder de ce titre : Stromates des commentaires scientifiques selon la vraie philosophie, de Titus Flavius Clemens. [2] En pareil nombre sont ses livres intitulés Hypotyposes : il y mentionne nommément Pantène comme son maître, il rapporte les explications des écritures et les traditions qu’il a reçues de lui. [3] Il a encore un discours aux Grecs Le Protréptique ; les trois discours de