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Le Messager Évangélique.

d’Israël et des nations, vers lesquels il fut envoyé. Tel fut invariablement le témoignage, a Si nous disons que nous avons communion avec Lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité » (1 Jean I, 6).

La séparation d’avec le mal est nécessairement le premier principe de communion avec Lui. Quiconque met cela en doute est menteur et, pour autant, du malin ; il dément le caractère de Dieu. Si l’unité dépend de Dieu, elle doit être séparation d’avec les ténèbres. Il en est de même de notre communion les uns avec les autres, a Si nous marchons dans la lumière comme Dieu est dans la lumière, nous avons communion les uns avec les autres » (1 Jean I, 7). Remarquez qu’il n’y a ici aucune limite ; l’Écriture dit : « comme Dieu est dans la lumière. » C’est dans cette lumière que le Seigneur nous a placés par la rédemption, et par elle le caractère tout entier de notre marche et de notre union doit être formé. Nous ne pouvons avoir aucune communion avec Dieu en dehors de la lumière. Pour les Juifs il en était autrement, parce que leur séparation, bien qu’elle fût une séparation et qu’elle fût par conséquent la même en principe, était cependant seulement une séparation extérieure dans la chair, le chemin du lieu très-saint n’étant pas non plus encore manifesté, pas même pour les saints, quoique, selon les conseils de Dieu, ils dussent avoir leur place là en vertu du sacrifice qui devait être offert.

Il en est de même de la « communion les uns avec les autres. » « Quelle participation y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? Quelle communion y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? Et quel accord entre Christ et