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Page:Montaiglon - Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles, tome V.djvu/224

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86
fabliau cxxxv

Bien en fu tenuz li otroiz :[1]
80De .IIII. elz perdirent les troiz,
N’i conquistrent autre rien nule[2] ;
Ainz fist l’un borgne, l’autre[3] avugle
Sains Martins, et par lor[4] sozhaiz
Cil perdirent. Mal dahez ait[5]
85De moie part[6] qui il en poise,
Qu’il[7] furent de male despoise.

Explicit de Covoteus et de l’Envieus.

  1. 79 — Ce vers et le suivant manquent à B.
  2. 81 — B, nule rien nule.
  3. 82 — B, et l’autre.
  4. 83 — B, por lo lor.
  5. 84 — B, Cui il perdirent. Dahaz ait.
  6. 85 — * part. — A, par. B, Parmi lo col cui il en poise.
  7. 86 — B, Qui.

    Cette pièce a été imitée par plusieurs auteurs, entre autres par Imbert. Voyez, sur l’origine du conte, l’Histoire littéraire, XXIII, 237-238.