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Notre lutte prendra fin avec l’extermination de l’un des deux ;
Nous n’avons plus d’espoir désormais
qu’en Dieu et en nos bras !
Jadis notre espérance fut ensevelie
Dans un seul tombeau à Kossovo !
Le courage est facile dans la paix ;
C’est dans la lutte que naissent les héros !
Sur le sommet du mont Lovtchen.
Les croix[1] sont apportées sur les ruines d’une ancienne église. Les hommes sont assis ; ils tirent des coups de fusil et comptent combien de fois l’écho les répète.
SERDAR[2] YANKO DJOURACHKOVITCH
Quel bon fusil, il vaut un homme !
tous les nôtres, l’écho répète six fois leur coup,
mais celui de Vouk Tomanovitch
s’entend très bien neuf fois.