Page:Régnier - Les Jeux rustiques et divins, 1897, 2e éd.djvu/222

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
218
LES JEUX RUSTIQUES ET DIVINS


Il m’a suffi
De ce petit roseau cueilli,
À la fontaine où vint l’Amour
Mirer, un jour,
Sa face grave
Et qui pleurait,
Pour faire pleurer ceux qui passent
Et trembler l’herbe et frémir l’eau ;
Et j’ai, du souffle d’un roseau,
Fait chanter toute la forêt.