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Page:Régnier - Les Rencontres de monsieur Bréot, 1904.djvu/116

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ce qu’ils signifient cette étroite liaison qui les y devrait rattacher et rendre circonspect sur leur emploi, s’ils ont perdu par là de l’effet qu’il faudrait qu’ils nous fissent, il en est parmi eux qui, séparés de ce qu’ils veulent dire exactement, en disent davantage à qui ne prend pas la peine d’en faire le tour et de considérer ce qui se cache derrière. J’en sais ainsi, qui montrent d’avance mauvaise figure. On établit, une fois pour toutes, qu’ils ont tort et l’on ne veut plus revenir sur leur compte, non plus que convenir qu’ils auraient peut-être, à y bien regarder, meilleure mine qu’ils n’en ont l’air. J’ajouterai que, de ces mots ainsi décriés, tous ne le sont pas avec une égale raison. Si tous même représentent des actions en elles-mêmes condamnables, il importerait encore d’avoir égard aux circonstances où elles ont lieu. J’admets assurément, par exemple, qu’on ne doive violer personne et que cela ne soit point beau, car il y faut une suite de gestes et de simagrées dont l’idée ne nous plaît guère, du moins chez les autres. Cependant avant de les réprouver tout à fait, siérait-il de savoir si ces sortes d’abus de corps n’ont point d’excuse dans une disposition du nôtre, et, pour condamner définitivement une façon d’agir si commune et attacher à son seul nom