Page:Régnier - Les Rencontres de monsieur Bréot, 1904.djvu/226

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dansant. Et le souvenir de madame de Blionne lui revint si net et si aigu qu’il en ferma les yeux et qu’il dut faire effort pour répondre aux paroles de M. Floreau de Bercaillé.

– En effet, monsieur, votre changement a de quoi surprendre, mais il me semble cependant qu’il commençait un peu quand j’allai vous voir pour vous prier de vouloir bien enseigner à monsieur Le Varlon de Verrigny ces façons de penser dont vous êtes à présent si éloigné. Déjà le métier d’impie, comme vous dites, vous paraissait moins bon et vous m’aviez laissé entendre que vous seriez tout aussi capable qu’un autre, après tout, de croire en Dieu. Et si, vraiment, vous avez pris ce parti, je serais curieux de savoir de vous-même comment s’est fait en vous ce que je ne m’attendais tout de même pas qui s’y fît.

– Ma foi, monsieur, – répondit modestement M. Floreau de Bercaillé, – je vais tout vous dire, et par le menu, pourvu que cette belle dame consente à rentrer sous les draps, car sa vue commence à m’émouvoir et…

Marguerite Géraud, tout en se tenant le visage soigneusement caché, ramena, avec l’aide de M. de Bréot, la toile sur le reste de son corps. M. Floreau