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Page:Régnier - Les Rencontres de monsieur Bréot, 1904.djvu/234

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et je ne doute pas qu’un jour peut-être vous ne veniez me retrouver là, car l’impiété n’a qu’un temps et on se lasse de tout, même des belles filles comme celle que vous avez là sous la main. Sur quoi, je vous laisse à vos affaires et je vais aux miennes, car, quand on s’est mêlé, monsieur, de croire en Dieu, il faut en avoir le dernier mot.


Et M. Floreau de Bercaillé, ayant empoché les écus que lui tendait M. de Bréot, s’en alla sans refermer la porte, tandis que, derrière lui, la belle Marguerite Géraud, debout toute nue sur le lit, figurait assez bien ces Tentations qui apparaissent aux bons ermites, dans les bambochades des Flandres.