Aller au contenu

Page:Régnier - Les Rencontres de monsieur Bréot, 1904.djvu/72

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

» Sur quoi, monsieur, ne voilà-t-il pas qu’on amène votre cheval. Quittons-nous donc. Nous nous reverrons à Paris, et, pendant que vous ferez route pour vous y rendre, je profiterai de l’état agréable où m’a mis ce bon vin pour songer à un petit ballet que m’a demandé madame la marquise de Preignelay pour être dansé en son château de Verduron. Je vais en chercher les entrées et les figures, tout en achevant, à votre santé, cette bouteille qui me danse elle-même devant les yeux.

Et M. Floreau de Bercaillé regarda d’un œil troublé M. de Bréot s’en aller doucement, au pas de son cheval, le long du chemin qui borde l’eau, tandis qu’il attirait sur ses genoux la petite servante paysanne occupée à renouveler les flacons. III