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Page:Régnier - Les Rencontres de monsieur Bréot, 1904.djvu/82

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ventre des pourceaux de l’Écriture, et elle lui ferma la grille au nez avec tant de violence qu’il en demeura stupide et coi.

Il l’était encore un peu quand M. de Bréot le vit venir à lui dans une allée à l’écart du Cours-la-Reine. M. Le Varlon de Verrigny, descendu de son carrosse, marchait à petits pas pour tâcher de reprendre ses esprits. M. de Bréot remarqua son air déconfit et sa mine découragée.

– Ah ! monsieur, – lui dit M. de Varlon de Verrigny en l’abordant par un soupir, – vous voyez un homme au désespoir, et le mien ne vient pas d’autrui. Ne vous étonnez point de me rencontrer en d’amères réflexions. N’est-il pas triste de sentir diminuer en soi le peu de pouvoir qu’on a sur soi-même et de n’y plus trouver de ressources pour se reprendre au bien ?

Et M. Le Varlon de Verrigny fit un geste de ses grosses mains.

– Je puis vous dire, – continua-t-il, – et vous en avez été témoin, que, jusque dans mes pires abaissements, il me restait le désir de m’en relever, mais il faut que je vous avoue qu’il me semble bien que j’ai perdu à présent ce ressort qui était comme la dernière force de ma faiblesse et l’échelon